Les confitures de Mémé : Fait-maison avec passion !


Visite chez les « Confitures de Mémé » à Chamaret.
Rencontre avec Thomas, artisan confiturier passionné. 

Lorsque l’on pousse la porte de la boutique atelier des Confitures de Mémé à Chamaret (Drôme Provençale), la première chose qui nous interpelle est l’odeur délicieuse qui y règne. Cuites au chaudron et préparées sous nos yeux, les confitures sont ici réalisées en toute simplicité par deux passionnés que sont Méryll et Thomas.

Merci à Thomas qui m’a accordé un peu de son temps durant son activité à la boutique.
Il a répondu à mes questions en surveillant la cuisson des châtaignes et en étiquetant les pots de confitures fraîchement remplis. 

Les confitures de Mémé : Présentation.

 

Benjamin : Salut Thomas, si j’ai bien compris, vous êtes deux dans cette activité ?
Thomas : C’est ça ! Nous travaillons ensemble avec ma femme Meryll. C’est notre activité principale !

Benjamin : Vous êtes originaire de la région ?
Thomas : Oui, on est d’ici.

Benjamin : Comment sont nées « Les confitures de Mémé » ? Quelles sont les origines de votre activité de confiturier ?
Thomas : Alors l’histoire vient de loin… je sors de 12 ans d’industrie plastique où je travaillais en tant que technicien ! Au fil du temps j’ai été lassé de ce travail et du jour au lendemain je suis allé voir mon patron pour lui dire que j’arrêtais de bosser. J’en avais vraiment assez de travailler dans cette grosse boite dans laquelle l’humain était mis de plus en plus de côté…
On s’est alors dit avec ma femme, pourquoi pas réaliser des confitures ! Nous en faisions déjà mais pas à aussi grande échelle. On s’est lancé là-dedans en commençant par faire des confitures d’abricots. Cette activité nous a plu et on a décidé de les vendre sur les marchés ! Pendant un peu plus d’un an on a donc fait les marchés. Notre activité a alors pris de l’ampleur et il devenait de plus en plus difficile de jongler entre la production des confitures et la vente sur les marchés. Lorsque l’on reste 8h sur un marché, on a forcément moins le temps pour préparer les confitures. C’est à ce moment là et face à ce constat qu’on a décidé de se sédentariser en créant la boutique à Chamaret !

Benjamin : Les marchés ont donc été un déclic pour créer la boutique ?
Thomas : Oui ! Sur les marchés on a rencontré beaucoup de personnes qui sont toujours nos clients. Parmi eux il y’avait notamment des gîtes et des chambres d’hôtes. Ce type d’activité d’hébergement/restauration demande du volume et un approvisionnement régulier. Même si on ne fait plus de marchés, on continue de réaliser un certains démarchage pour trouver d’autres clients et réussir à se faire d’avantage connaître.


Benjamin
: Votre activité est donc liée au tourisme ?
Thomas : En partie oui ! Le village de Chamaret est bien fréquenté de mai à septembre avec de nombreux touristes mais en dehors de cette période estivale, il n’y a que peu de passage hormis la population locale. On peut ajouter également la fin d’année où les visites sont plus nombreuses mais les mois de janvier, février, mars, avril sont relativement creux. Beaucoup de gîtes et chambres d’hôtes ferment et les commandes sont donc beaucoup moins importantes que l’été.

Benjamin : Pourquoi Chamaret ?
Thomas : On faisait déjà les confitures ici mais il n’y avait pas de vitrine ! C’était simplement notre local de production. L’idée de s’implanter ici était donc un choix logistique mais surtout naturel en se disant que ça allait faire du bien au village et apporter du dynamisme. Etant propriétaire ici et originaire du coin, je ne me voyais pas créer la boutique ailleurs.

Benjamin : Depuis quand votre boutique existe-elle ?
Thomas : On la ouverte en juillet l’année dernière (2016), environ un an après avoir débuté les marchés.


Les produits.

Benjamin : Pourquoi avoir choisi de réaliser des confitures ?
Thomas : On en faisait déjà avant… Aussi, la grand-mère de ma femme est libannaise et en réalisait certaines avec des parfums particuliers comme la confiture de rose. Ce sont de petites choses comme celle là qui nous ont marqué et nous ont incité à nous lancer dans la fabrication de confitures artisanales. On aime travaillé avec la nature, les choses simples, les produits de saison.

Benjamin : Quels types de confitures proposez-vous ?
Thomas : On réalise des confitures avec des goûts originaux. Chaque fruit à son alcool. Sans être le cas pour tous mais c’est l’idée. La framboise par exemple se suffit à elle-même de par son goût exceptionnel…
Dans notre gamme fruit/alcool on peut retrouver des parfums comme Fraise-Vodka / Rhubarbe-Sirop d’érable-Jägermeister / Poire-Whisky / Banane-Chocolat-Rhum. Au niveau des goûts originaux on réalise des confitures Pomme-Canelle-Vanille / Banane-Chocolat / Pomme-Caramel beurre salé…
Nous n’oublions pas pour autant les classiques comme la confiture de myrtille, d’abricot ou encore de framboise ! Nos clients aiment aussi avoir des goûts plus « classiques ». Mais c’est vrai qu’on est plutôt spécialisé dans les parfums un peu originaux et les recettes bien particulières.

Benjamin : Je vois que vous ne vendez pas que des confitures… ?
Thomas : Oui ! Depuis 2017 on réalise des jus, notamment des jus d’ananas, d’orange, de citron. Nous proposons du miel de lavande qui est réalisé en collaboration avec un ami apiculteur. Pour Noël, nous allons faire du chocolat. Tout est artisanal !
On vend également d’autres produits comme des oeufs mais aussi de la clairette de Die qui se marie très bien avec nos confitures. Pour nous, les confitures ne se dégustent pas seulement au petit déjeuner mais elles peuvent aussi être sorties pour le goûter en accompagnement de crêpes, pancakes ou bien avec des
desserts !

Le développement.

Benjamin : Où trouver vos confitures en dehors de votre boutique ici à Chamaret ?
Thomas : On les retrouve chez nos clients principaux : gîtes / chambres d’hôtes et hôtels installés sur le territoire. Aussi à « l’épicerie fine » de Valréas (Maison Julio), à Taulignan chez « les biscuits de Pauline », à « l’amuse papille » de Saou, au « Petit Prince »  (patisserie) à Sorgues.

Benjamin : Où peut-on suivre vos actualités ?
Thomas : Nous avons des pages facebook et instagram que nous actualisons régulièrement, notamment l’été !

Benjamin : Peut-on vous retrouver sur des événements en fin d’année ou l’année prochaine ?
Thomas : Nous avons pour projet de participer au marché de Noël d’Avignon. Ensuite, et c’est quelque chose de tout nouveau : nous allons proposer des cours de confitures au magasin Zodio à Avignon ! C’est un super projet pour nous, qui permettra de transmettre notre connaissance et notre savoir-faire mais aussi d’élargir notre activité. Tout le monde ne sait pas qu’il y’a des timings et des températures à respecter dans la fabrication de confitures et je pense que ces cours peuvent être enrichissants pour tout le monde.

Benjamin : D’autres projets pour l’avenir ?
Thomas : Nous aimerions beaucoup créer un salon de thé ! Ce n’est qu’un projet pour l’instant mais ça nous plairait vraiment d’en ouvrir un en plus de notre boutique. Les deux ne se situeraient pas nécessairement au même endroit.

Confituriers passionnés.

 

Benjamin : Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre activité ?
Thomas : La première chose c’est l’amour du produit et de faire les choses soi même ! Ensuite c’est de faire plaisir aux gens ! Quand quelqu’un entre ici je suis toujours heureux d’ouvrir un pot de confiture pour leur faire goûter ! J’aime avoir leurs retours, leurs avis concernant quelque chose que nous avons fait nous-même. Je me moque qu’ils achètent ou non… ce que j’apprécie c’est avant tout de faire plaisir !

Benjamin : Avez-vous vécu des moments de doutes depuis la création de votre activité ?
ThomasPas tant que ça ! Comme dans toutes activités où l’on est indépendant il y’a des hauts et des bas mais finalement ça va ! Notre activité s’est développée de manière très progressive en commençant par les marchés et a pris une telle ampleur que nous n’avons pas vécu de gros doutes. Niveau investissement financier les risques étaient minimes puisque j’étais déjà propriétaire du lieu où l’on a installé la boutique. 

Benjamin : Des conseils à donner aux personnes qui aimerait devenir indépendantes et se lancer dans une aventure comme la vôtre ?
Thomas : Je leur conseillerai de toujours continuer à y croire et de ne pas lâcher ! Il faut évidemment que l’idée fonctionne à la base mais se lancer en tant qu’indépendant n’est jamais simple et l’on fera forcément face à des hauts et des bas… Je conseille donc aux gens dans ces moments là de toujours y croire ! Enfin, il faut aussi et surtout être motivé et passionné !

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